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Comment mieux vivre le projet bébé (en PMA ou non)

mieux vivre le projet bébé et parcours PMA

Si on me demande ce qui a fonctionné pour nous, je ne pourrais pas répondre avec certitude. Comme vous le savez si vous avez lu mon précédent article, cette grossesse est finalement arrivée spontanément. Pour autant elle est indissociable du parcours PMA qui a rythmé notre vie pendant deux ans.
Je ne peux donner de solutions miracles mais je peux partager mon expérience. J’espère que ce témoignage vous apportera quelques pistes et de l’espoir.

Comme je vous le disais, je ne sais pas pourquoi cela a pu aboutir à ce moment précis. C’est très certainement tous un tas de facteurs qui ont mené à notre petit miracle. 

Déjà une chose de certaine, NON je n’ai jamais arrêté d’y penser. C’est un conseil que l’on entend très souvent mais je n’ai jamais pu l’appliquer. Et le pire c’est que ce genre de phrase fait culpabiliser. Comme si notre « obsession » créait un blocage. Donc je peux vous garantir que tout cela n’a jamais quitté mes pensées. C’est en revanche ma façon d’aborder les choses qui a changé.

Nous avons fait une pause pour permettre au corps et à l’esprit de se remettre de ce chemin éprouvant. Après de longs mois d’échecs, il est normal de se sentir découragé. Le corps aussi subit une réelle pression d’autant plus lorsque l’on est aidé médicalement.

Se réconcilier avec son corps et sa santé

J’ai donc décidé de m’accorder quelques mois sans PMA et de mettre à profit ce temps pour soigner mon hygiène de vie, me documenter et en apprendre plus sur la fertilité.

J’avais une pression énorme du à mon AMH basse, je pensais que je devais enceinte le plus rapidement possible et que chaque mois mes chances de l’être diminuaient. C’était un stress énorme et qui n’était pas forcément justifié. En effet, même si l’AMH a une grande incidence, elle ne fait pas tout. Non une AMH basse n’est pas une fatalité. J’ai pu le comprendre en faisant des recherches sur le sujet. J’ai pu prendre conscience que l’on peut en plus un peu retarder sa chute.

Ainsi l’alimentation est un facteur important à prendre en compte. Manger équilibré et varié bien évidemment est la base. Les légumes, légumineuses, oléagineux, graines… Puisez dans ce que la nature vous propose. Limiter les sources inflammatoires comme le gluten, le lactose et le sucre. Ne pas oublier de s’accorder tout de même de petits plaisirs. Comme pour tout il faut trouver le bon dosage.
Si vous êtes adepte du pain par exemple, n’arrêtez pas complètement d’en manger mais diminuez les rations. Privilégiez le pain au levain et aux céréales complètes, optez notamment pour celui au petit épeautre.
Profitez-en aussi pour commencer à réduire votre consommation de café et d’alcool.

Avoir une activité physique régulière aide autant pour le moral que pour le corps. Si vous n’aimez pas le sport, marcher quotidiennement est déjà une excellente chose.

J’ai aussi choisi d’être réellement actrice de ma fertilité. Exit les tests d’ovulation achetés en pharmacie, j’ai voulu essayer la symtothermie. Le compte Instagram @emancipees de Laurène Sindicic est une vraie mine d’informations sur le sujet. J’ai également lu son livre intitulé Manuel pour une fertilité émancipée. Je l’ai trouvé très interessant que l’on soit en parcours PMA ou non, il aborde de nombreuses problématiques.

J’ai en parallèle fait une cure d’huile d’onagre destinée à améliorer la qualité de la glaire cervicale. (Prenez conseils auprès de professionnels de santé avant de prendre des compléments alimentaires.). Je prenais également les vitamines de grossesse prescrites par mon gynécologique et qu’il m’a donc fait commencer dès les premiers essais bébé.

mieux vivre les essais bébé et la PMA

Se changer les idées

Pour l’esprit, il est bon de prendre du temps pour soi et couper si possible avec le quotidien, les réseaux sociaux, les nouvelles anxiogènes.

Nous sommes allés nous ressourcer à la montagne cela nous a fait beaucoup de bien. Si vous avez l’occasion de passer un peu de temps dans un lieu apaisant, foncez ! Vous pouvez même le faire très proche de chez vous, cherchez les coins de nature où vous pourriez vous rendre pour prendre l’air par exemple.

Nous avons profité de petits bonheurs simples, de longues marches, des jeux de société, des moments rien que pour nous. Nous nous sommes créés une parenthèse, une petite bulle de douceur.

Sortez, allez au cinéma, aux musées, voyez vos amis, vos proches… Ne vous refermez pas. Soyez indulgent envers vous, laissez vous le temps de souffler. C’est aussi normal de se sentir abattu et triste mais c’est aussi pourquoi je trouve important de s’accorder une pause dans le projet bébé pour mieux repartir.

Vous pouvez aussi vous diriger vers des médecines douces et des techniques comme l’hypnose, l’acupuncture, l’ostéopathie… Une approche holistique qui ne peux pas faire de mal bien au contraire.

Je ne sais pas si toutes ces choses ont fait la différence, ou si c’était tout simplement le bon moment. En tout cas quelques semaines après avoir mis en place ces changements le succès était enfin là.
Je vous souhaite le même bonheur.

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