Les articles au sujet de régimes sont légions. Il est important avant toute chose de comprendre le mécanisme de prise de poids ou de dérèglements menant bien souvent à des troubles alimentaires.
Le but ici est de prendre en compte le corps dans sa globalité, d’avoir une approche dite holistique. Si on néglige certaines notions, on ne pourra trouver d’équilibre sur la durée.
On va ainsi s’intéresser à la fois à l’aspect psychologue, à l’aspect physiologique (l’alimentation) et au côté chimique (les neuromédiateurs).
L’aspect physiologique
C’est ce qui parait le plus évident puisqu’il s’agit du rôle de l’alimentation.
Bien entendu tout le monde connait l’importance de manger équilibré, de consommer beaucoup de fruits et de légumes mais peu de sucre ou produits industriels.
Il faut d’ailleurs faire attention aux mauvaises habitudes que l’on peut prendre enfant et qui se répercutent à l’âge adulte. Par exemple si petite lorsque j’étais triste mes parents me consolaient en me donnant des gourmandises, je reproduirai ce schéma une fois adulte en cherchant du réconfort dans la nourriture.
C’est aussi le fait de pratiquer une activité physique régulière afin de maintenir le métabolisme en forme.
Je ne vais donc pas m’attarder sur cette partie.
La sphère psychologique
Il s’agit d’une composante très importante dans les fluctuations de poids mais également dans les troubles alimentaires.
Les facteurs psycho-personnels sont présents en permanence et cela tout au long de notre vie.
Les raisons émotionnelles sont très variées : rupture, abandon, rejet, décès, changement de vie…
Toutes ces causes peuvent être réelles ou juste de l’ordre du ressenti.
En effet, l’inconscient ne fait pas la différence entre la réalité et les pensées. De même cela peut être récent ou profondément ancré car là où le conscient raisonne de façon chronologique, l’inconscient lui, se base sur l’intensité des sentiments sans notion de temps.
Il faut aussi différencier la faim psychologique de la faim physiologique.
Faim physiologique :
apparaît lentement, survient quelques heures après le précédent repas, se ressent surtout dans le ventre (qui gargouille). Disparaît en mangeant et apporte du bien-être.
Faim psychologique :
apparaît soudainement, peut importe quand a été pris le précédent repas, persiste malgré la satiété, entraine la honte et la culpabilité.
Le corps est en plus un vrai petit farceur, il a tendance à prendre certaines expressions au pied de la lettre. Ainsi si nous souhaitons devenir fort (mentalement) pour affronter une situation, on peut se retrouver avec une prise de poids car on devient plus fort (corporellement).
De même si l’on ressent un vide affectif, spirituel ou encore émotionnel, on va chercher “à se remplir” en mangeant.
Il faut donc aller chercher la cause du mal-être.
Le stress chronique peut aussi nous pousser à manger plus ou de mauvaise qualité. La prise de poids est alors le plus souvent abdominal.
L’hypnose est un des moyens pouvant aider à changer les mauvais comportements alimentaire. Elle aide à ne plus céder à la sensation de faim ou l’envie de manger. Elle permet de retrouver la sensation de satiété.
La prise de poids (ou les problèmes de troubles alimentaires) implique le mental et les émotions. Elle implique aussi le système nerveux.
L’aspect chimique
Il faut maintenant s’intéresser aux neuromédiateurs appelés également neurotransmetteurs qui sont les messagers chimiques en lien avec nos comportements et nos addictions.
Des problèmes au niveau des neuromédiateurs peuvent réduire nos chances de perdre du poids et notre volonté pour y arriver.
Les carences nutritionnelles induisent des déséquilibres des neurotransmetteurs qui à leur tour induisent prise de poids et troubles du comportement alimentaire.
Il faut savoir que l’intestin est responsable d’une partie de la production des neuromédiateurs, ce n’est pas pour rien que l’on dit que c’est le deuxième cerveau.
Il y a des nombreux neuromédiateurs mais je ne vais m’attarder que sur deux d’entre eux qui sont d’ailleurs parmi les plus connus : la sérotonine et la dopamine.
SÉROTONINE :
Ce n’est pas la plus répandue mais elle joue un rôle déterminant.
C’est l’hormone de la joie de vivre et du sommeil réparateur.
Lorsque l’on en manque on aura tendance à être déprimé, fatigué, à avoir besoin de sucre, de chocolat, de fromage… principalement l’après-midi aux alentours de 17h.
Cela provoque également des troubles du sommeil, des troubles de la mémoires, des difficultés de concentration, des troubles du comportement alimentaire ainsi que des troubles digestifs.
DOPAMINE :
Hormone du bonheur, c’est un neuromédiateur également en petite quantité dans le cerveau mais qui a un rôle prépondérant.
Elle permet de se lever de bonne humeur, d’avoir de l’énergie durant la journée, de se sentir heureux.
Lorsque l’on a un déficit de dopamine, cela conduit à de la fatigue, à un besoin de caféine, de sucre et de gras. On aura souvent faim, on sera sujet à de la mauvaise humeur, à un certain manque de volonté et de motivation pouvant conduire à de la dépression.
Cela a forcément un impact sur la prise de poids.
On voit donc à quel point il est compliqué d’associer prise de poids à la seule notion d’excès alimentaire.
Il est important de considérer son être de façon globale et de ne pas négliger l’esprit.
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Et pour continuer sur ce thème, le prochain article sera sur l’alimentation santé.
Avec mon Hashimoto et mon traitement qui n’arrive pas à se stabiliser, mon poids fait du yo yo !
Là, il a baissé alors je ressors les fringues qui étaient devenues trop petites et j’ai fait aussi une razzia sur vinted !
Donc niveau nourriture, je me fais plaisir ! J’ai bien plus peur de maigrir que de grossir !
Auteur/autrice
Quelle galère ! Bon l’avantage c’est de pouvoir se faire plaisir. Hashimoto m’a fait prendre beaucoup de poids toujours pas perdu :( Par contre je suis stabilisée grâce à un bon praticien mais c’était pas facile.