Il y a quelques semaines alors que je prenais souvent le train pour me rendre à Marseille en vue d’interventions chirurgicales et de rendez-vous médicaux, j’ai rédigé ce petit texte et pris ces quelques photos.
Des minutes à tuer, un réseau qui passe mal, les trajets en train sont propices à la lecture ou à l’écriture.Une feuille blanche, un stylo et bercée par le mouvement du wagon et les paysages qui défilent, je commence à poser quelques mots sur le papier. Comme ça, sans idées en tête, sans savoir où cela va me mener, je laisse les phrases sortir. Juste comme ça. Le plaisir de rédiger un texte dont je ne connais pas encore l’aboutissement, ni ne sait s’il sera publié aux yeux de tous.
Une correspondance sans destinataire précis, sans sujet non plus. Comme ça, juste pour passer le temps et remplir un bloc note qui ne demande qu’à être utilisé.
Doit-on obligatoirement avoir un thème précis à aborder lorsque l’on prend la plume ?
Il est parfois bien agréable de ne pas réfléchir à ce qu’il va sortir de notre esprit, laisser libre court à l’imagination ou aux sentiments du moment.
C’est aussi un peu effrayant, intimidant, on ne sait comment structurer son texte quand la trame est inexistante. Mais ce qui compte avant tout c’est le plaisir des mots, du stylo qui glisse sur le papier et cette impression de liberté, liberté d’expression, liberté de ton …. On fait tomber toutes les barrières et on se laisse porter par le bruit si caractéristique du train sur les rails.
Le wagon n’est pas plein, les gens sont calmes, pensifs, certains ont fermés les yeux. C’est agréable de voyager dans de telles conditions. Pas de bruits trop forts, de ceux qui dérangent et viennent perturber les trajets en transports en communs. Seuls quelques chuchotements se font parfois entendre dans ce silence reposant.
Je peux m’amuser à prendre quelques selfies sans craindre le regard des autres passagers. Sans prétention, sans narcissisme, juste pour immortaliser l’instant et illustrer ces quelques mots.
J’aime les textes qui comportent des photos, rendant l’article plus vivant.
Car oui, finalement plus les mots s’animent et plus j’ai la certitude que ces lignes se retrouveront sur mon espace d’expression très personnel : mon blog.
C’est amusant parce que même si je le considère un peu comme mon journal intime, mon carnet de recettes, mon album photo, j’ai toujours du mal à dire MON blog, j’aurais plutôt tendance à dire LE blog. Un petit peu par pudeur, par manque de confiance, par peur de paraître égocentrique. Je ne me l’explique pas vraiment, cela fait partie des choses que l’on ne contrôle pas.
Mon trajet arrive à son terme, ma destination est proche. Je vais encapuchoner le stylo, fermer mon blog note et la vie va reprendre son court après cette parenthèse plutôt sympathique où je me suis retrouvée seule avec moi-même.
tu es très photogénique
Auteur/autrice
Merci
A l’âge de 2 ans 1/2, tu ne savais pas encore lire. Mais tu demandais des livres sans images,.
Tu trouvais un endroit au calme pour t’installer, tu faisais semblant de lire et tu t’inventais de belles histoires :-)