Forcément en ce lendemain du 8 Mars, journée des droits la femme, je me pose cette question : suis-je vraiment féministe ?
La réponse n’est pas très claire.
Je vois parfois ce mouvement comme un effet de mode avec des personnes qui y adhèrent pour de bonnes raisons et d’autres pour “faire bien”.
Est-ce que je penses que les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes ? – Oui.
Doivent-elles avoir le même salaire ? – Évidemment.
Une femme doit-elle pouvoir disposer de son corps comme elle le souhaite ? Cela ne fait aucun doute.
C’est bien des inégalités que je trouve aberrantes de nos jours.
Je me rends compte que même si j’ai la certitude que les femmes doivent avoir un statut équivalent à celui de l’homme, je ne suis pas pour autant “active” sur le sujet.
Il m’arrive d’être choquée par des slogans publicitaires, des images dégradantes pour la femme mais je ne suis pas dans une révolte perpétuelle.
Je pense aussi qu’il y a des différences entre les hommes et les femmes. Des différences dans la façon d’agir, de penser … Aucun jugement de valeur par contre. Je ne suis pas en train de dire que les hommes valent mieux que les femmes ou inversement.
Mais il me semble tout de même clair que l’approche d’un homme et celle d’une femme ne sont pas similaires, et j’ai envie de dire tant mieux, car cela permet une certaine complémentarité.
Il y a une chose qui me frappe aussi le 8 mars, c’est le raccourci fait par un peu tout le monde et relayé par les médias. NON ce n’est pas la journée de la femme mais la journée des DROITS de la femme. Une journée pour s’interroger, faire le bilan, voir ce qui pourrait être amélioré. Une journée qui devrait être la préoccupation de tous, quelque soit son sexe. Ce n’est pas l’affaire seulement des femmes, les hommes devraient aussi se sentir concerné.
Ce n’est pas sensé être une journée pour recevoir des cadeaux, même si cela fait toujours plaisir d’avoir des présents, cela dessert le message.
On devrait aussi en profiter pour rendre hommage à toutes les personnes qui ont fait bouger la cause des droits des femmes : Simone Veil, Hubertine Auclert, Thomas Hardy, Malala, Marie Curie, Colin Stokes, Jeanne Lévy, William Moulton Marston, Simone de Beauvoir, pour ce citer qu’eux.